Le décret de nationalisation de l'industrie vénézuélienne du ciment est entré en application ce lundi 18 août à minuit. Annoncée début avril par le président Chávez, la mesure avait été avalisée par la Court Suprême (Tribunal Supremo de Justicia), qui en avait ratifié la constitutionnalité le 17 juin dernier.
Trois entreprises étrangères sont concernées par ce rachat de la part de l'Etat. La française Lafarge, la suisse Holcim et la mexicaine Cemex. Les deux premières ont accepté de négocier la vente de leurs actions avec le gouvernement vénézuélien.
Holcim s'en sort avec 552 millions de dollars (337 millions d'euros) et Lafarge avec 267 millions de dollars (181 millions d'euros). La multinationale d'origine suisse représentait 23% du marché du ciment au Venezuela, la française 17%.
Toutes deux ont accepté de rester présentes au Venezuela en tant qu'actionnaires minoritaires. L'Etat vénézuélien a acquis 85% de Holcim (qui conserve 15%) et 89 de Lafarge (qui garde 5, les 6% restants demeurent en Bourse).
Dans le cas de Cemex, les négociations n'ont pas aboutit à un accord et les autorités vénézuéliennes ont annoncé son "expropriation".
"Ils demandaient 1 300 millions alors que nous avons acquis les deux autres, qui représentent pratiquement la même capacité que Cemex, pour 819 millions (de dollars)", a expliqué le vice président vénézuélien, Ramón Carrizales.
Le mot expropriation est à mettre entre guillemets car, comme ce fut toujours le cas dans les nationalisations précédentes (télécommunications, pétrole, électricité, etc.), le gouvernement dédommagera l'entreprise mexicaine.
Le ministre de l'Énergie et du Pétrole, Rafael Ramirez, a expliqué que le montant à payer par l'Etat pour les installations de Cemex sera déterminé après évaluation des actifs de la société par des juges.
En attendant, trois des quatre usines de Cemex ont été occupées par des effectifs de la Garde Nationale. Et, de leur coté, les travailleurs se sont mobilisés pour soutenir la nationalisation.
Le 31 juillet dernier, le gouvernement a annoncé sa volonté de racheter la filiale vénézuélienne du groupe bancaire espagnol Grupo Santander. Les négociations sont actuellement en cours pour la nationalisation de cette banque (Banco de Venezuela), une des plus importantes du pays.
Trois entreprises étrangères sont concernées par ce rachat de la part de l'Etat. La française Lafarge, la suisse Holcim et la mexicaine Cemex. Les deux premières ont accepté de négocier la vente de leurs actions avec le gouvernement vénézuélien.
Holcim s'en sort avec 552 millions de dollars (337 millions d'euros) et Lafarge avec 267 millions de dollars (181 millions d'euros). La multinationale d'origine suisse représentait 23% du marché du ciment au Venezuela, la française 17%.
Toutes deux ont accepté de rester présentes au Venezuela en tant qu'actionnaires minoritaires. L'Etat vénézuélien a acquis 85% de Holcim (qui conserve 15%) et 89 de Lafarge (qui garde 5, les 6% restants demeurent en Bourse).
Dans le cas de Cemex, les négociations n'ont pas aboutit à un accord et les autorités vénézuéliennes ont annoncé son "expropriation".
"Ils demandaient 1 300 millions alors que nous avons acquis les deux autres, qui représentent pratiquement la même capacité que Cemex, pour 819 millions (de dollars)", a expliqué le vice président vénézuélien, Ramón Carrizales.
Le mot expropriation est à mettre entre guillemets car, comme ce fut toujours le cas dans les nationalisations précédentes (télécommunications, pétrole, électricité, etc.), le gouvernement dédommagera l'entreprise mexicaine.
Le ministre de l'Énergie et du Pétrole, Rafael Ramirez, a expliqué que le montant à payer par l'Etat pour les installations de Cemex sera déterminé après évaluation des actifs de la société par des juges.
En attendant, trois des quatre usines de Cemex ont été occupées par des effectifs de la Garde Nationale. Et, de leur coté, les travailleurs se sont mobilisés pour soutenir la nationalisation.
Le 31 juillet dernier, le gouvernement a annoncé sa volonté de racheter la filiale vénézuélienne du groupe bancaire espagnol Grupo Santander. Les négociations sont actuellement en cours pour la nationalisation de cette banque (Banco de Venezuela), une des plus importantes du pays.
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