La voix du sud se donnera à fond pour vous faire vivre les événements qui se déroulent de ce côté de l’Atlantique, à travers les mots et les images.
Le blog essaie de donner à la photo la place qu’elle mérite, tant pour son côté artistique que pour son caractère informatif. Cette tendance continuera en 2009 afin de vous montrer aussi ce que les mots ne peuvent décrire : les regards, les sourires mais aussi la colère et les luttes. Tout cela bien sûr sans délaisser les textes plus fouillés et les analyses.
La voix du sud amplifiera aussi ses collaborations, notamment avec l’émission Nuestra América sur Radio Zinzine, d’Aix-en-provence. Mais aussi avec Ecos del Mundo, émission diffusée (en espagnol) sur Radio Nacional de Venezuela. Les collaborations écrites continueront bien entendu de venir nourrir le blog.
Dans les prochains jours je publierai une interview d’Orlando Caputo, réalisée à Santiago du Chili en décembre. Caputo est économiste et fut un proche collaborateur de Salvador Allende. Il fut également l’un des principaux protagonistes de la nationalisation du cuivre, en tant que gérant général de l’entreprise chilienne de cuivre, Codelco, sous le gouvernement Allende.
Finalement, la voix du sud couvrira le référendum sur la nouvelle constitution bolivienne le 25 janvier prochain, depuis La Paz, Cochabamba et Santa Cruz. Ce sera également l’occasion de rencontrer les acteurs de terrain dans cette Bolivie en ébullition : mouvements sociaux, médias alternatifs, intellectuels, etc.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une année 2009 pleine de luttes : joyeuses, classistes et combatives.
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Note:
Graffiti sur un mur de Valparaiso, Chili. "Lutte joyeuse, classite et combative". (Photo: Seb)
4 commentaires:
Puisses-tu ouvrir tes mirettes et tes feuilles lors de ton séjour en Bolivie, et, te rendre compte par toi même, des sentiments TRES TRES méfiants de tous ces acteurs sociaux envers tes nouveaux amis bolivariens...Y compris dans le gouvernement d'Evo.
Chavez n'a plus une once de légitimité ni d'intérêt depuis que le baril, autrefois gracieusement et largement offert, est désormais sous les 35 dollars. et donc la "générosité" qui faiblira..
Comme au Pérou, en Uruguay, en Argentine, au Brazil, dans les Caraibes...Chavez a saoulé TOUS ces "partenaires".
Enfin continuez à poursuivre vos illusions et vos marottes. Avec les idiots utiles de votre espèce, la droite affairiste a encore de beaux jours devant elle...
Tout ce qu'entreprend Chavez tâche, souille la grandeur et la dignité des objectifs populaires et justes qui lui sont assignés.
C'est l'ingouvernance la plus totale. La campagne permanente, jamais de planification. Le gâchis le plus grave de ces dernières décennies à gauche. et toi qui applaudit, pavlovien..
La gauche, le continent, ont besoin d'autres choses que de capricieux messies de caserne.
Bon voyage et bon référendum. Peut-être nous croiserons-nous...
Patxi
"des sentiments TRES TRES méfiants de tous ces acteurs sociaux envers tes nouveaux amis bolivariens"
Tu parles bien du type qui à gagner sont référendum révocatoire par 67% pas plus tard que l'année dernière ?
Patxi,
Je répondrai à ce qui ressemble à des arguments, pas à tes insultes. Je veux bien débattre avec les lecteurs sur des opinions fondées mais je ne rentrerai pas dans ton jeu stupide. D’autant plus qu’apparemment tu es friand des écarts de langage, ton blog en est rempli. Je suis désolé c’est pas mon style.
Premièrement je ne prétends pas être un spécialiste ni un expert du Venezuela ou de l’Amérique latine, mais en tout cas en connaître assez (en y vivant depuis plus de deux ans maintenant) pour pouvoir me permettre d'écrire sur le sujet et de partager mes impressions avec un public francophone.
Et là je m'arrête quelques instants pour te poser une question: Qui es-tu? Non pas que ton nom m'intéresse, c'est la dernière de mes préoccupations, mais plutôt "qu'es-tu" ?
Tu prétends connaître les sentiments des "acteurs sociaux" envers la politique extérieure vénézuélienne. Et tu seras apparemment en Bolivie lors du referendum, peut-être même y vis-tu ou y as-tu vécu, tu y as en tout cas voyagé c’est sûr. Dans ce cas je serais curieux de savoir ce que tu y a fais et qui sont "tes amis"…
Tu parles des "partenaires" de Chávez au "Pérou, en Uruguay, en Argentine, au Brazil, dans les Caraibes..." qu'il aurait "tous saoulé".
Je ne pense pas que le Pérou d'Alan García soit un pays partenaire du Venezuela.
En ce qui concerne l’Uruguay (qui n’est pas non plus l’un des pays les plus proches politiquement de Caracas), ce pays a récemment prêté son espace géostationnaire au Venezuela pour l’utilisation du nouveau satellite lancé en octobre dernier.
En parlant du Brésil et de l'Argentine, je viens justement de recevoir une info: Lula et Cristina (avec toutes les réserves que je peux avoir par rapport à leurs politiques) seront de passage en visite officielle à Caracas la semaine prochaine. Pas si saoulés que ça apparemment, ils y discuteront encore d’intégration et de coopération.
Pour ce qui est du pétrole, sache que le budget du Venezuela n’a jamais été calculé sur un baril à 125 dollars, mais plutôt sur un prix entre 40 et 70 dollars.
Autre petite info qui vient de me parvenir, au troisième trimestre 2008 PDVSA a obtenu un bénéfice net de plus de 12 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de 225% para rapport à la même période de 2007.
On verra pour l’année 2009 si la "générosité faiblira» comme tu le pronostiques si bien et quelles seront les conséquences pour le Venezuela et les autres pays, notamment au sein de Petrocaribe.
Je ne m’étendrai pas plus, ton message haineux ne mérite pas que je passe plus de temps à y répondre. Pour le reste, comme tu le dis toi-même, peut-être nous croiserons-nous. Si tu es si proche des "acteurs sociaux" que tu ne le prétends, alors il est fort possible qu’on se croise.
Hasta pronto
Seb
Bouh, que je suis méchant, haineux!
Disqualifié, d'emblée!
Allez, le dialogue par posts interposés sera plus fertile, tu as raison.
Tu es encore bien tendre de cualquier modo...
Bonne continuation en tout cas.
Alt: que dire...tu confonds tout. Pas grave.
Laissez, laissons les Evo et d'autres construire de vraies alternatives, pas le retour au socialismo de caserne..
Au Pérou, je parle du mouvement d'Humala, évidemment.
Bon, etc etc.
saludos
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