dimanche 29 juillet 2007

Les vacances

Photo : Seb


Cela fait près de 10 jours que je n’ai pas mis le blog à jour. J’ai remarqué que les sites web ont, dans de nombreux cas, pris quelques semaines de vacances.

En ce qui me concerne, les vacances ne sont pas la cause de mon retard, c’est plutôt à leur contraire qu’il faut en attribuer la faute. Cela dit, je poste ce petit texte pour vous signaler que je publierai des nouvelles dans les prochains jours.

Samedi dernier je suis allé rencontrer les travailleurs de Sanitarios Maracay, une usine qui fonctionne sous contrôle ouvrier depuis 8 mois. Je suis en train de rédiger un article à ce sujet pour Le Journal du Mardi. Il sera publié dans leur numéro du mois d’août.

A côté de cela, on s’attend à ce que le président Chávez dépose sa proposition de reforme constitutionnelle devant l’Assemblée nationale dans les prochains jours. Le débat politique va donc se raviver davantage (bien qu’on puisse rarement dire qu’il soit éteint).

Même chose avec les réunions des bataillons pour l’élection des délégués du nouveau Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), dont le congrès idéologique devrait débuter début septembre (au départ prévu pour le 15 août, la date a été reportée).

Dès mardi, une rencontre internationale sur l’Amérique latine et les Caraïbes va débuter à Caracas. De nombreux invités étrangers y participeront dont, de chez nous, Eric Toussaint et Paul-Emile Dupret.

J’ai toujours une dette envers un commentaire laissé par un visiteur, à propos d’un texte publié par l’Internationale des Fédérations Anarchistes. J’avais dit que j’allais y répondre et je ne l’ai toujours pas fait. Cela fera partie des prochains articles.

Annif’
Je viens de me rendre compte que le blog a fêté ces 4 mois d’existence ce 25 juillet. Déjà ! J’avais commencé le mercredi 25 avril avec "Le grand saut !"

Après un départ en douceur, le site a enregistré un pic vertigineux le 2 juillet. Cela était dû au référencement d’un des articles par Rezo.net.

D’autres sites ont également publié des liens vers certains articles. C’est le cas de Mouvements.be, Acrimed.org ou encore le Cercle Venezuela de Toulouse. La liste n’est pas exhaustive.

Bref on arrive pratiquement à 2500 visites, avec une nette majorité pour la France (1915 visiteurs), suivie de la Belgique… avec à peine 165 entrées. Le Canada suit avec 58 visites. J’espère bien améliorer la couverture chez nos amis canadiens.

Tenant compte d’un début assez discret, c’est pas trop mal mais on tâchera de faire mieux dans les prochains mois.

jeudi 19 juillet 2007

Le retour de RCTV

Photo : Seb

Après avoir occupé les gros titres de la presse internationale durant plusieurs semaines pour sa soi-disant fermeture, la chaîne privée vénézuélienne RCTV (Radio Caracas Télévision) est revenue ce lundi sur les écrans via le câble.

Comme attendu, le groupe 1BC propriétaire de la chaîne a donc négocié avec les fournisseurs afin d'émettre par le câble et le satellite. Au total, ce sont cinq entreprises qui permettent au canal, devenu maintenant RCTV Internacional, de diffuser ses programmes. Il s'agit des fournisseurs Inter, Neptuno, Supercable, Planet cable et Directv.

La programmation a commencé ce lundi dès 6h00, heure locale, avec l'hymne national entonné par les employés de la chaîne. C'est ensuite le présentateur vedette, Miguel Angel Rodríguez, qui prit le relais avec son programme quotidien d'entretiens, La Entrevista.

Le reste de la journée s'est partagé entre telenovelas, chansons et émissions spéciales revenant sur les 50 jours passés hors des ondes. Dès ce mardi, la programmation habituelle a redémarré en toute normalité.

La concession de fréquence hertzienne de RCTV avait pris fin le 27 mai dernier à minuit (voir l'article sur ce blog RCTV et la têmpete médiatique contre Chávez). Quelques minutes plus tard, le canal 2 était occupé par une nouvelle chaîne publique, TVes (Télévision vénézuélienne sociale).

Espérant jusqu'au bout que le gouvernement allait revenir sur sa décision, les propriétaires du groupe 1BC n'avaient entrepris aucune démarche pour émettre via d'autres moyens. Il a donc fallu plus d'un mois pour que l'entreprise télévisée se procure les codificateurs nécessaires, adapte son système de transmission et signe les contrats avec les fournisseurs de câble et de satellite.

Durant ces 50 jours, les journalistes et employés de RCTV n'ont jamais cessé de travailler. Une des chaînes privées du pays émettant sur les ondes hertziennes, Globovision, avait même cédé quotidiennement un espace au programme d'information de RCTV, El Observador. A croire qu’au Venezuela, même les groupes médiatiques privés commencent à apprendre la solidarité.

dimanche 15 juillet 2007

Au nom du Père, du Fils et de la Propriété privée

Le président vénézuélien, Hugo Chávez, comme bon nombre de latino-américains, fait souvent référence au Christ. Pourtant, sa foi n’en rend pas moins tendus ses rapports avec les hautes autorités de l’Eglise catholique.

Il faut dire que, comme dans de nombreux domaines, le Comandante bouscule là aussi les dogmes préétablis. Il s’inspire de la théologie de la libération et reprend dans les origines du christianisme les valeurs de solidarité, de détachement des richesses matérielles et d’aide envers les plus démunis.

Dans ses discours, il n’hésite pas à citer les évangiles et à qualifier Jésus de "socialiste avant l’heure" ou de "véritable révolutionnaire", faisant frissonner tant les marxistes orthodoxes que les prélats de l’Eglise vénézuélienne.

Les relations entre cette dernière et le président de la République sont d’ailleurs épineuses depuis son arrivée au pouvoir en 1999. En avril 2002, feu le Cardinal José Ignacio Velasco avait été l’un des signataires du décret Carmona. Décret par lequel, au lendemain du coup d’Etat, le président de la fédération patronale Fedecámaras, Pedro Carmona, suspendait toutes les garanties constitutionnelles et tous les pouvoirs démocratiquement élus.

Hugo Chávez, pas provocateur pour un sou, a quant à lui titillé les évêques à plusieurs reprises. Lorsque Monseigneur Porras présidait la Conférence épiscopale vénézuélienne (CEV), le mandataire vénézuélien l’avait accusé de porter "le diable sous la soutane".

Ces altercations ne sont pas dues au hasard, elle sont le résultat des constantes immiscions de l’Eglise catholique dans la vie politique du pays. Et depuis la réélection de décembre 2006 et la promesse de radicalisation du proceso vers le "socialisme du XXIème siècle", les échanges par médias interposés ont constamment apporté de l’eau au bénitier.

Dernièrement, l’annonce d’une future réforme constitutionnelle a mis du poil à gratter sous la soutane des évêques. Une Commission présidentielle s’occupe actuellement de jeter les bases de cette réforme (sur laquelle nous aurons l’occasion de revenir), qui sera ensuite débattue à l’Assemblée nationale et au sein des communautés, grâce à ce que l’on appelle ici le "parlementarisme social de rue".

D’hypothétiques versions de ce projet ont été divulguées par les médias privés et les partis d’opposition. Cependant, à l’heure actuelle, la Commission présidentielle n’a toujours présenté aucun document officiel.

Se basant sur les spéculations médiatiques, l’Eglise s’est empressée de dénoncer la réforme constitutionnelle. La réponse (cinglante) du président ne s’est pas faite attendre. En résumé, il a estimé que les représentants de l’Eglise étaient "cyniques, ignorants, pervers et trompeurs".

Contre-attaquant le samedi 07 juillet, lors de la 88ème assemblée ordinaire de la Conférence épiscopale vénézuélienne, les évêques ont exprimé que "les thèmes ventilés, tout comme le contenu des modifications et surtout la forme même du processus de son élaboration, entraînent de sérieux doutes sur le caractère démocratique de la réforme constitutionnelle".

Tout comme certains médias, l’Eglise catholique se substitue aux partis d’opposition. Dans la déclaration lue à l’issue de l’assemblée ordinaire de la CEV, les évêques et archevêques avertissent que "différentes décisions officielles et déclarations du président mènent à supposer que cette réforme se dirige vers l’établissement d’un système socialiste fondé sur la théorie et la praxis du marxisme-léninisme".

Allant plus loin dans l’ingérence, Monseigneur William Delgado Silva exprimait au nom de l’Eglise, sa "préoccupation" à propos du projet de loi sur l’éducation, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale.

Même si elle reconnaît "les avancées obtenues ces dernières années en matière d’éducation et surtout dans l’extension de l’éducation aux secteurs les plus exclus", la CEV craint une "prétention de fournir une éducation avec une unique et déterminée orientation politique et idéologique".

Mais les autorités ecclésiastiques n’ont par contre pas hésité à rappeler que "l’éducation religieuse doit se maintenir dans l’horaire scolaire telle qu’elle s’y trouve dans la loi actuellement en vigueur". Pas d’orientation idéologique déterminée donc, sauf s’il s’agit de la leur.

Citant le Pape Benoît XVI, la CEV rejette également "les formes de gouvernements autoritaires ou sujettes à certaines idéologies que l’on croyait dépassées et qui ne correspondent pas à une vision chrétienne de l’homme et de la société". La aussi, l’orientation idéologique n’est permise que si elle s’adapte à la "vision chrétienne de l’homme et de la société".

Le "socialisme étatiste" est bien évidemment inclus dans ces formes de gouvernements "dépassées". Cependant, l’Eglise reconnaît néanmoins que "les chemins proposés par le néolibéralisme" ne peuvent, eux non plus, résoudre "les maux de notre société".

Finalement les évêques dénoncent dans leurs déclarations "les délits contre la vie et la propriété".

De par ses constantes interventions à caractère clairement politique, couronnant le tout en mettant la vie et la propriété sur le même pied d’égalité, l’Eglise catholique résume ainsi le rôle qu’elle joue, à quelques exceptions près, depuis plus de 500 ans sur le continent américain. Au nom du Père, du Fils et de la Propriété privée.

dimanche 1 juillet 2007

Je n'ai rien vu au Venezuela

En janvier 1990, quelques semaines après son retour de Roumanie, Colette Braeckman publiait dans le journal Le Soir un article intitulé "Je n'ai rien vu à Timisoara", constatant le mensonge médiatique qui avait entouré la supposée découverte de charniers dans la ville du même nom. On avait retrouvé des centaines de corps dans les fosses communes, des jeunes gens vidés de leur sang. "Dracula était communiste" avait même titré, le 28 décembre 1989, le journal français L’événement du Jeudi (1). Il s'avérera plus tard que tout n'était que montages et mensonges. Et pourtant tout le monde y avait cru, la télévision avait même montré des images, c'est dire si c'était vrai!


La journaliste du Soir écrivait alors (2) : "J'y étais et je n'ai rien vu : honte sur moi. Car par contre en arrivant à Bucarest le lendemain, et plus encore en rentrant en Belgique, tout le monde en savait plus que moi sur le sujet. Nul n'ignorait rien de ces corps affreusement torturés, de ces centaines de corps alignés, de ces hôpitaux envahis, la télévision avait tout montré, tout expliqué. Et si c'était passé à la télévision, c'était vrai. Cela devenait vrai. Alors moi, qui n'avais rien vu à Timisoara, j'ai préféré me taire..."


Un Dracula tropical?

En voyant la façon dont la presse européenne traite l'information sur ce qui se passe actuellement au Venezuela, je ne peux m'empêcher de repenser à cet article de Colette Braeckman, véritable cas d'école du journalisme contemporain. Parce qu'aujourd'hui et depuis bientôt dix mois, moi non plus je ne vois rien au Venezuela. Évidemment personne ne parle de charniers ni de corps mutilés. Cependant on essaie sans cesse de nous créer l'image d'un Chávez "dracula-communiste".


Les prétextes pour attaquer la révolution bolivarienne sont légions. Ce fut d'abord la loi dite "habilitante", approuvée en janvier dernier par l'assemblée nationale. Cette loi donne au président de la République la possibilité d'émettre des décrets ayant force et valeur de loi dans 11 domaines spécifiques (transformation des institutions, participation populaire, sciences et technologies, économique et social, énergétique, etc.) et ce durant 18 mois.


Vint ensuite le projet de réforme constitutionnelle et la pseudo présidence à vie du Comandante. Alors que l'idée évoquée est simplement qu'un président puisse se représenter aux élections autant de fois qu'il le souhaite, comme c'est le cas en France.


Plus récemment, on a entendu parler du Venezuela pour la "fermeture" d'une chaîne de télévision. Il ne s'agissait en fait que d'une décision légale pour un Etat de ne pas renouveler une concession. Pour l'envoyé spécial du Monde à Caracas, le président du Venezuela est "le lieutenant-colonel putschiste" (3). Et selon le quotidien catalan La Vanguardia, "la fermeture de la chaîne de télévision privée accentue le caractère totalitaire du gouvernement de Hugo Chávez".


Pourtant, lorsque l'on se promène dans les quartiers, on a du mal à percevoir l'autoritarisme dont nous parlent les médias. "Le président sait très bien qu'il ne peut pas faire ce qu'il veut. De la même manière que le peuple l'a amené au pouvoir, le peuple peut l'en révoquer", me commentait une vendeuse ambulante au lendemain des élections, en décembre dernier.


Et elle n'est pas la seule à tenir ces propos, l'article 74 de la Constitution approuvée par référendum en 1999 va dans le même sens : "Seront soumises à référendum, pour être abrogées total ou partiellement, les lois dont l'abrogation serait sollicitée à l'initiative d'un nombre non inférieur à 10% des électeurs (...) ou par le Président ou la Présidente de la République en Conseil des Ministres. Pourront également être soumis à référendum abrogatoire les décrets ayant force de loi que dicte le Président ou la Présidente de la République en vertu de l'attribution prescrite dans l'alinéa 8 de l'article 236 de cette Constitution (ndlr : l'alinéa 8 de l'article 236 fait référence à la loi "habilitante"), si cela est sollicité par un nombre non inférieur à 5% des électeurs (...)" (4). Drôle d'autocratie que celle qui soumet ses lois à référendum à la demande de moins de 5% de ses électeurs.


Les miradors de Juan

Lorsqu'on demande à Juan Contreras ce qui a changé pour lui depuis l'arrivée au pouvoir de Hugo Chávez, il n'hésite pas un instant avant de répondre : "Avant Chávez, ma maison avait été fouillée 49 fois par la police. Ces huit dernières années, on ne m'a plus ennuyé une seule fois." Juan est actif dans les luttes sociales depuis son plus jeune âge. En décembre dernier son association, la Coordinadora Simon Bolivar, fêtait son treizième anniversaire. Depuis 2005, elle dispose enfin d'un siège : un ancien commissariat de police occupé par les habitants du quartier et transformé en centre culturel. "Pour nous il s'agissait d'une question de principe. Occuper ce commissariat qui, depuis 1975, avait été le centre de torture et de répression contre les mouvements contestataires du quartier, c'est tout un symbole." Les miradors bétonnés qui surplombent l'urbanisation du 23 de Enero ornent toujours le bâtiment, comme pour rappeler le temps où la répression était bien réelle.


Mais les médias occidentaux ne font que rarement référence à cette époque pourtant pas si lointaine. En février 1989, à peine deux semaines après la prise de possession du social-démocrate Carlos Andrés Pérez, c'est l'explosion sociale. L'application du paquet de réformes néolibérales imposées par le FMI donne le coup de grâce à la population. Le mécontentement éclate dans les rues de la capitale, c'est ce qu'on a appelé le Caracazo. Pour contenir les manifestations et les pillages, le président Pérez envoie l'armée qui tire sur la foule. Les médias parleront de 300 morts, la répression dans les jours suivants fera monter le bilan à près de 3000. A ce moment-là personne ne parlait de totalitarisme ni de "régime à dérive autoritaire".


Mais finalement qu'est-ce qui dérange chez Hugo Chávez? Est-ce vraiment son "autoritarisme", son "populisme", comme on aime souvent le qualifier? Ou est-ce simplement le fait que les réserves du cinquième producteur mondial de pétrole (qui est également le troisième fournisseur des Etats-Unis) profitent aujourd'hui non plus (autant) à nos multinationales européennes et américaines mais bien aux couches les plus démunies de la population? Ou serait-ce encore que ce pays, grand comme 26 fois la Belgique, est en train de donner le mauvais exemple en démontrant qu'une alternative au sacro-saint modèle néolibéral est possible?


Car au-delà de la figure de Chávez, c'est un peu le réveil latino-américain tout entier qui est critiqué par nos médias. Evo Morales est lui aussi devenu un "dangereux extrémiste" depuis qu’il a décrété la nationalisation des ressources naturelles de la Bolivie. "L'Amérique latine ne vit pas une époque de changements mais un changement d'époque" répète sans cesse Rafael Correa, élu président de l'Equateur il y a quelques mois et immédiatement critiqué par la presse pour son rapprochement avec le Venezuela.


La question qu'on peut se poser est de savoir si l'Europe (ses politiciens, ses journalistes... et ses citoyens) est prête à ouvrir les yeux sur ce changement. Est-elle aussi tolérante qu'elle le prétend et acceptera-t-elle qu'un continent base son développement sur un modèle distinct? Arrêtera-t-elle un jour de faire l'amalgame entre libéralisme économique et libertés individuelles (5)? Le président de la chaîne latino-américaine TeleSur, Aram Aharonian, écrivait récemment : "Arrêtez de nous répéter que les Latino-américains ont une crise d'identité. En fait, on dirait que ce sont les Européens qui ont une crise d'identité : pour nous, il est de plus en plus difficile de ne pas les confondre avec les Etasuniens." (6)


Finalement, le titre de cet article est peut-être mal choisi, car on peut voir et entendre tellement de choses au Venezuela. Entre avancées et déviations, la complexité de la situation mérite bien plus que de simples clichés. Malheureusement ce qui nous parvient n'est qu'une infime partie de la réalité. Et nous savons tous qu'une réalité incomplète est une réalité tronquée. Il serait temps que nos médias arrêtent de se cacher derrière une pseudo objectivité et qu'ils fassent preuve d'un peu plus d'honnêteté intellectuelle... Ou alors qu'ils assument clairement leurs orientations politiques.


Notes :

(1) Serge Halimi, "Les vautours de Timisoara", Acrimed, http://www.acrimed.org/article1.html#nh5, octobre 2000.

(2) Colette Braeckman, "Je n'ai rien vu à Timisoara", Le Soir, 27 et 28 janvier 1990.

(3) Paulo A. Paranagua, "Miguel Angel Rodríguez, une voix de trop pour Hugo Chávez", Le Monde.fr, 25 mai 2007, http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-914730@51-897252,0.html

(4) Article n°74 de la Constitution de la République Bolivarienne du Venezuela.

(5) Lire aussi Raoul Marc Jennar, "Le libéralisme, ennemi des libertés", Le Journal du Mardi, 30 janvier 2007, http://www.urfig.org/chronique_mensuelle-petit.htm

(6) Aram Aharonian, "No : no compramos más espejitos", Question, n°50, janvier 2007.



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